Le fonctionnement de notre cerveau nous joue des tours si nous n’apprenons pas à le maîtriser !
« Celui, qui excelle à contrôler les autres, a du pouvoir mais celui qui parvient à se contrôler, a encore plus de pouvoirs » Lao TSEU
Quatre grands défis auxquels nos cerveaux doivent faire face
•Le trop-plein d’information est nocif, donc on filtre beaucoup
•Le manque d’information rend confus, donc on remplit les trous
•Il faut agir vite, alors nous sautons directement aux conclusions
•On ne retient que le strict nécessaire.
Afin d’éviter de se noyer dans un trop-plein d’information, notre cerveau doit écrémer et filtrer rapidement une myriade d’informations qui lui parviennent tout au long de son éveil (et même en dormant !!!) et ce sans trop d’effort pour éviter de dépenser de l’énergie.
Il doit décider quelles sont les nouvelles choses à tirer de ce vivier et les en extraire.
Pour nous aider à construire du sens à partir des bouts et morceaux d’information qui nous parviennent, nous devons remplir les trous et assembler le tout pour créer nos modèles mentaux du monde.
Dans le même temps, nous avons également besoin de nous assurer qu’ils restent aussi stables et efficaces que possible.
Dans le but d’agir vite, notre cerveau doit prendre des décisions en une fraction de seconde afin d’augmenter nos chances de survie, de sécurité ou de succès. Il doit également avoir confiance en sa (notre) capacité à agir sur le monde. Et pour que tout cela se fasse aussi efficacement que possible, notre cerveau doit se rappeler des parties les plus importantes et utiles des informations qu’il rencontre et en informer ses systèmes afin qu’ils puissent s’adapter et s’améliorer au cours du temps, mais rien de plus.
C’est quoi les revers ?
Nos solutions ont leurs propres défauts
•Nous ne voyons pas tout. Et certaines des informations que nous écartons/filtrons sont ou peuvent être en fait utiles et importantes.
•Notre quête de sens peut générer des illusions. Nous imaginons parfois des détails qui ont été placés là par nos suppositions, et construisons des intentions et des histoires qui n’existent pas vraiment.
•Les décisions rapides peuvent être complètement nulles. Certaines des conclusions auxquelles nous sautons sont injustes, égoïstes et contre-productives.
•Notre mémoire renforce les erreurs. Une partie des choses dont nous nous rappelons le plus tard rendent les systèmes cités ci-dessus encore plus biaisés, et plus dommageables pour nos processus de pensée.
"Tout cela nous amène à plonger dans le merveilleux monde qu’est celui du domaine des biais cognitifs !!!"